Quel est le principe derrière l'interface cerveau-machine et la puce de capteur N1 de Neuralink ?
La technologie d'interface cerveau-machine de Neuralink a rapidement suscité l'intérêt du monde entier, notamment après l'implantation réussie d'une puce Neuralink dans un corps humain. C'est la première fois dans l'histoire qu'une puce d'interface cerveau-machine est implantée dans le corps humain, ce qui représente une avancée révolutionnaire dans ce domaine. Le succès de Neuralink n'est pas seulement dû à la puce elle-même, mais aussi aux principes scientifiques et aux avancées technologiques qui la sous-tendent.
L'un des composants clés est la puce de capteur cérébral « N1 », qui fonctionne à l'aide d'une série de sondes en polymère ultra-fines. Ces sondes sont fabriquées à partir de matériaux en couches minces biocompatibles, incroyablement petites et flexibles, ce qui leur permet de pénétrer profondément dans le cerveau et d'enregistrer les signaux neuronaux via des électrodes. La sonde utilise du polyimide comme matériau de base, avec des pistes plaquées or pour conduire les signaux. Ces minuscules sondes minimisent les dommages causés aux tissus cérébraux.
Neuralink a également développé un robot chirurgical spécialisé appelé R1, conçu pour implanter avec précision ces sondes flexibles dans le cerveau. Le robot utilise un contrôle précis pour réaliser l'implantation en seulement 15 minutes, en évitant les vaisseaux sanguins et autres structures vitales, réduisant ainsi le risque de complications postopératoires.
Outre le matériel, le système de Neuralink comprend une puce ASIC (Application-Specific Integrated Circuit) qui traite les signaux neuronaux des électrodes, les amplifie et les convertit en données numériques. Ces données peuvent être transmises via Bluetooth à des appareils externes, comme la commande d'une souris ou d'un clavier. Fait remarquable, tout cela se produit en temps réel, ce qui signifie que les patients peuvent directement contrôler des appareils externes à l'aide de signaux cérébraux.
Bien que cette technologie soit encore à ses débuts, elle s'avère très prometteuse. À l'avenir, l'interface cerveau-machine de Neuralink pourrait être utilisée pour traiter divers troubles neurologiques, voire restaurer les fonctions motrices de patients paralysés.